Un mandat achevé et voilà qu'on lui en donne un autre.
Si encore il en avait fait quelque chose du premier, peut-être que j'aurais toléré qu'il soit réélu mais qu'a-t-il fait ? Rien.

D'autres à sa place auraient mieux fait.
Mais que voulez-vous ? Le peuple a ses raisons que le bon sens ignore.

Toujours est-il que cet empoté de Blazzord se démène comme il le peut pour cacher le ridicule de son échec.
Cela ne lui suffit pas d'avoir épuisé toutes les mauvaises idées. Noooon ! La bête immonde va plus loin, trop loin peut-être ! Il nous impose la suprême d'entres toutes les mauvaises blagues : s'imposer encore à nous.

Et voilà qu'on lui donne l'occasion d'échouer encore, de décevoir à nouveau. C'est comme si certains se réjouissaient de l'atour consternant de son impuissance quand elle s'emploie à accomplir du rien.
Ou peut-être que cela en fait rire quelques uns de le voir gesticuler dans tout les sens tel un pioupiouk auquel on aurait arraché la tête ! Si tel est le cas, il faudra m'expliquer !

Trop de bras agités et trop d'esprits excités pour une mollesse de Bloubz qui a bien failli m'achever aux derniers jours de ce qui fut pour moi une quinzaine infernale.
Hélas ! Le suffrage est incontestable. Et monstres que vous êtes, vous ne m'aurez pas laissé la joie de profiter de cette échéance providentielle que je dois repousser à plus tard.

Mais réduire le QI de Blazzord à celui d'un pioupiouk serait trop simpliste. N'entendez pas par là que je renie le fait qu'il soit réduit. Sûrement pas ! Je ne contesterais pas ce fait avéré et reconnu par tous.
Blazzord est un ambitieux redoutable dont émane tout un tas de velléités pestilentielles !

Et alors que le sieur Blazzord a les clefs du porte-struls public, le pouvoir du strul et le titre pompeux de Maire de la Ville, il ne sait quoi en faire. S'il sait faire quelque chose, c'est s'attribuer la scandaleuse somme de 500 struls pour un service plus que lamentable !
Alors, il délègue parce qu'il ne sait rien faire. Il délègue parce qu'il sait qu'il échouera d'autant plus s'il est seul.

Par contre, il bafoue, insulte, menace et ment. Et quand on lui donne ce petit rien qu'est la Mairie alors il exulte comme un grazouk bien pis qui rit sur les dégâts qu'il fait et qui danse joyeusement sur les restes de ce qu'il a anéanti.
Mais ce n'est pas tout car le vagabond est le chef de file d'un parti dont il est le continuel et perpétuel candidat si bien qu'on peut le soupçonner de cultiver le fruit pourri du culte du chef.

Et en plus de tout, il corrompt.
Il distribue ce qu'il nous prend à la sueur de notre trompe. Il nous prend ce qui nous fait sourire quand nous l'avons. Il nous prend notre strul parce qu'il est ce qu'il est. Et il le fait parce que nous lui avons donné le pouvoir.
Mais il donne surtout nos struls à ceux qui menacent de lui prendre ce pourquoi il bafoue, insulte, menace et ment.
Triste mandat que celui de Blazzord !

On dira que je suis jaloux ! On dira qu'une haine ancienne contre la trompe molle guide mes propos ! Mais dîtes-vous que je demeure un tant soit peu lucide pour ne pas jalouser la médiocrité et l'absurde !

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Elle aurait été la maitresse de Zorba quand ce dernier était au poste de maire qu'on l'aurait tout de suite surnommé la Bernadette ChiraK de Vlurxtrznbnaxl. Mais en l'absence de passion dévorante entre ces deux énergumènes, le destin de caCtus fut tout autre.

À peine sortie de la période du Grand Endormissement, cette bouzoukette à l'allure hasardeuse rejoint d'abord les rangs de la révolution sous le drapeau emblématique du MLB puis ceux de la ruelle des mendiants. Ou peut-être est-ce l'inverse, je ne sais plus.

Toujours est-il que la révolution de caCtus commença sur le trottoir ! À bas la Saine Censure qui considère la mendicité comme une zlote vagabonde, pour cette bouzoukette croyant dur comme fer à ses convictions, il n'y a pas de mal à partager le strul entre misérables, qu'importe s'il faut faire tomber le haut en compagnie de Bourikette.

Figure emblématique du mouvement et véritable sauveur pour les mendiants, caCtus a décidé de gravir les échelons de la Ville à son rythme, tant pis si pour cela il fallait rester coincée dans la ruelle des bas quartiers qu'elle n'a d'ailleurs jamais quitté.

Ne vous méprenez pas pour autant. Si ceux d'en bas la respectent, ceux d'en haut la détestent. Et pour cause, l'un de ses premiers travaux fut de déchiffrer le programme du MLB rédigé alors par Zorba en ouvrant le premier A.T.E.L.I.E.R.S. de l'époque, qui deviendra plus tard une coopérative parmi tant d'autres.

Et qu'importe si cette bouzoukette n'a pas la joute verbale aussi touffue que Fuyuzora, ça n'est pas ce qui l'empêchera de prendre la parole au Centre administratif.

À force de râler contre les maires qui se succèdent dans une course effrénée à la mairie, de dénoncer -souvent à tord- l'exploitation qui caractérise le système productif des entreprises, caCtus a commencé à prendre petit à petit de l'envergure et convoiter autre chose qu'un vulgaire bout de ruelle, écriteau dans la trompe.

Grande gagnante du célèbre jeu Secret Colline© organisé par le Club des Bonnes Moeurs, son secret était d'être "la responsable des attentats du 1er avril 2954". Heureusement pour elle, on retiendra bien plus que sa culpabilité la triche de ouah pour avoir tenté de contourner les règles du jeu.

Pourtant, elle n'en était pas à son premier coup d'essai car même si aucune affaire n'avait été ouvert au Club, c'est elle la rebelle qui a bourré l'urne électorale en mai 2954, falsifiant ainsi plus de 800 votes dans l'urne et assurant la victoire de Zorba face à boubouch.

Ironie du sort, là voilà fraichement nommée suppléante du maire Blazzord au lendemain de ces élections. Un second rôle à prendre très au sérieux puisque caCtus jouera la doublure officielle du maire quand les discours de ce dernier seront jugés trop dangereux au centre administratif. Une mission des plus périlleuses pour un agent des plus spéciales à bord du MLB !

La prochaine fois, nous dresserons le portrait de Fuyuzora : "le missionnaire des marécages, des persécutions en guise de pardon !"

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Vu que le rédacteur en chef Tweedy me séquestre au journal à cause d'un foutu CDE (Contrat de Dernière Embauche) qui n'arrive toujours pas à échéance, autant servir à quelque chose ! C'est un peu comme le floper, à quoi bon le vendre s'il n'y a personne pour suivre le régime du Dr. Ventru.

C'est pourquoi à chaque fois que je me prendrais la plume dans la trompe, un portrait sera publié en UNE du journal. Cette semaine, gros plan sur cette bouzoukette incendiaire que j'ai nommé Sacha : une insoumise dans les bas quartier.

Actuellement cryogénisée depuis 41 jours pour une raison inconnue, Sacha est arrivée il y a maintenant plus de 10 mois sur la Colline Pourpre. Féministe dans la trompe, elle n'a cessé de brandir son poing levé contre toutes les inégalités sociales qui font le charme de notre Ville.

On lui reconnait bon nombre de manifestations notamment contre le Clan Misogyne Bouzouk dirigé à l'époque par Nuko, qui rappelle à tout un chacun la place et le fléau qu'engendre la bouzoukette dans notre société.

Avec son tempérament de feu, on aurait pu penser qu'elle finirait par rejoindre le Mouvement de Libération Bouzouk mais il n'en est rien. Déjà, car ce parti politique revendique la Libération des Bouzouks et que la principale cause défendue par Sacha n'est autre que la libération des Bouzoukettes avant tout. Ça c'était pour la raison saugrenue qui vise à retenir bêtement la définition de "bouzouks" comme animutant à trois trompes et non comme un seul peuple. Désolé la rousse, le masculin l'emporte encore une fois !

En vérité, si Sacha n'a pas rejoint le MLB, c'est pour une raison des plus personnelles : le barbu Zorba n'a pas su séduire la belle. Pire même, elle usera par la suite de son statut de journaliste pour critiquer et dénoncer le comportement du révolutionnaire au travers d'un article qu'elle nommera : "Zorba, le nouveau Prince de l'excrément ?"

Ça y est, la carrière de Sacha était enfin lancée ! Entre polémique, coup de plume et une gueule bien ouverte, Sacha venait de se frayer un chemin tout droit tracé sur le devant de la scène.

S'il y a une chose à retenir de cette journaliste à la plume épicée, c'est qu'elle n'a pas peur de traîner dans la boue pour atteindre son but. Est-ce là sa façon à elle de ne pas oublier qu'elle vient des bas quartiers ? Nul ne sait. Mais guerrière et combative comme nulle autre, elle relança les regards sur elle en s'inscrivant aux célèbres Olympiades organisées par ouah et le MLB.

Grâce à l'abandon en cours d'épreuve de boubouch et Diego, elle parvint respectueusement à atteindre la 3ème place du podium. Je dis bien 3ème et non 2ème car le bouzouk surpassant la bouzoukette, il ne peut y avoir d'égalité parfaite entre moi (noble myrddin ) et Pincemi.

Depuis, plus de nouvelle de la journaliste incendiaire qui n'a même pas daigné écrire un nouvel article et m'oblige à rédiger à sa place. En pensant à elle, on ne peut s'empêcher de se demander si c'était bien du grazouk qu'elle essorait chaque matin pour avoir sa coloration rousse, si son mépris pour Zorba ne s'est-il pas transformé en une passion dévorante depuis le temps, ou si elle a conservé son tatouage "Bénie par J.F Sébastien" remis en échange de sa participation aux Olympiades ?

Personnellement, ne me le demandez pas, je n'en sais fichtrement rien. Ce qui est sur en tout cas, c'est que la prochaine fois qu'on se retrouvera chers lecteurs, ce sera pour dresser le portrait de caCtus "la racoleuse des pièces jaunes : du trottoir à la mairie ?"

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