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#1 2956-10-12 03:02:01

Un pochtron
Invité

Association des Artistes de Vlurxtrznbnaxl - Nouveau -

Voila, je trouve que les artistes de cette ville ne sont pas bien représentés. non

C'est pour cela que je démarre cette association qui deviendra possiblement, un jour, une organisation ou un syndicat qui défendra les droits et fera reconnaitre un vrai statut pour ces artistes.   Une méritocratie pour tous .

Ecrivains,

Journalistes, 

Raconteur de blagues,

Auteur de textes contestataires,

Auteur de prophéties Schnibbleliennes,

Cinéastes Bouzouks, Musiciens et autres...


Soyez représenté, ne vous laissez pas faire.

Ce sont les Artistes qui rendent la ville de Vlurxtrznbnaxl aussi magique et aussi vivante ,  NE L'OUBLIEZ JAMAIS !:respect:


Pour terminer,  voici une Nouvelle sur la vie des quartiers pauvres du  Sud de Vlurxtrznbnaxl, auteur Zarken.  ( voir prochain message).   

Merci de soutenir !

#2 2956-10-12 03:21:30

Un pochtron
Invité

Re : Association des Artistes de Vlurxtrznbnaxl - Nouveau -

UN BOULOT COMME UN AUTRE .

Zarken avait rendez-vous avec les deux bouzouks au bar des Pochtrons du quartier Sud de Vlurxtrznbnaxl. Il était sept heures quinze du soir. Il était assis tout seul à une table, devant une Bierrouïoli brune. La serveuse était blonde, joli cul, ses seins donnaient l’impression de vouloir se faire la malle de son corsage.

Zarken aimait les blondes. C’était comme le patin à glace et le patin à roulettes. Les blondes étaient le patin à glace, les autres le patin à roulettes. Même que les blondes avaient une odeur différente. Mais les Bouzoukettes  faisaient toujours des embrouilles, et pour lui les embrouilles prenaient souvent le pas sur le plaisir. En d’autres termes, le prix à payer était trop élevé.

Malgré tout, un bouzouk avait besoin d’une bouzoukette  de temps en temps, ne serait-ce que pour se prouver qu’il savait toujours draguer. Le tortillage de trompe était accessoire.

Le monde n’était pas fait pour les amoureux, il ne le serait jamais.

7 h 20. Il lui fit signe d’apporter une autre Bierrouïoli. Elle se pointa en souriant, tenant la bierrouïoli devant ses seins. On pouvait pas s’empêcher de l’aimer comme ça.

« Ça vous plaît, de travailler ici ? lui demanda-t-il.

– Oh ! oui, je rencontre plein de bouzouks.

– Des types sympas ?

– Des types sympas et des types pas sympas.

– Comment faites-vous la différence ?

– Suffit de regarder.

– Et moi, j’ fais partie de quelle catégorie ?

– Oh ! répondit-elle en riant, des types sympas, bien sûr.

– Vous avez bien mérité votre pourboire », dit Zarken.

7 h 25. Ils avaient dit sept heures. Il leva les yeux.

C’était Curt.
Curt entrait avec l’autre gars. Ils marchèrent jusqu’à sa table et s’assirent. Curt demanda un pichet.

« Les Béliers valent pas un clou, dit Curt, j’ai paumé cinq cents struls à cause d’eux, cette saison.

– Tu crois que Protho est fini ?

– Ouais, c’est terminé pour lui, dit Curt. Ah ! je te présente Bill. Bill,Zarken . »

Ils se serrèrent la main. La serveuse arriva avec le pichet.

« Messieurs, dit Zarken , je vous présente Kathy.

– Oh ! fit Bill.

– Ah ! oui ! » fit Curt.

La serveuse rit et s’en alla en ondulant des hanches.

« Ils ont de la bonne Bierrouïoli, dit Zarken. Je vous attends depuis sept heures. J’aurais dû me douter que vous seriez en retard.

– J’espère que tu n’es pas ivre, dit Curt.

– On peut avoir confiance en lui ? demanda Bill.

– Il a une excellente réputation, dit Curt.

– Ecoute, dit Bill, je ne veux pas d’arnaque. C’est mon fric.

– Comment savoir que vous n’êtes pas un poulet ? demanda Ronnie.

– Comment savoir que vous n’allez pas vous tirer avec mes deux mille cinq cents struls ?

– Trois mille.

– Curt m’a parlé de deux mille cinq cents.

– Maintenant, c’est trois mille. Votre tête ne me revient pas.

– Et réciproquement. Je crois que je vais tout annuler.

– Certainement pas. Ça m’étonnerait de votre part.

– Vous faites ça à plein temps ?

– Oui. Et vous ?

– Ça suffit, messieurs, dit Curt. Vos discussions ne m’intéressent pas. Moi, je touche mille struls pour le contrat.

– Tu as du bol Curt, dit Bill.

– Ouais, dit Zarken.

– À chacun sa spécialité, dit Curt en allumant une cigarette.

– Curt, comment être sûr que ce type ne va pas se casser avec trois mille struls ?

– Il ne fera pas ça, sinon plus personne ne lui filera de boulot. Il sait pas faire autre chose.

– C’est horrible, dit Bill.

– Qu’y a-t-il de si horrible ? Tu as besoin de lui, non ?

– Ben oui.

– D’autres gens aussi ont besoin de ses services. À chacun de trouver le travail qui lui convient. Lui fait ça très bien. C’est un boulot comme un autre. »

Quelqu’un mit de l’argent dans le juke-box et ils écoutèrent la musique en buvant leur bierrouïoli.

« J’aimerais vraiment tringler cette blonde, fit Zarken. J’aimerais me payer six bonnes heures de frotti frotta avec elle.

– Moi aussi, dit Curt, si je pouvais.

– Prenons un autre pichet, dit Bill. Je me sens nerveux.

– Y a pas à s’inquiéter », dit Curt.

Il commanda un autre pichet de bierrouïoli.

« Ces cinq cents struls que j’ai foutus en l’air avec les Béliers, j’ vais les récupérer a la prochaine course de grazouk.

–  Le grazouk des Struleone va concourir ? demanda Bill.

– J’ai pas lu les journaux, mais normalement oui. Ils peuvent  pas laisser tomber , il a ça dans le sang.

– Celui de l'empire n'est pas mauvais, dit Zarken.

– Encore heureux ; il fallait bien, avec tout les struls investit..

– Il a gagné sa dernière course.

– L'empire triche.

– Je ne crois pas qu’on puisse tricher avec les Grazouk, dit Bill.

– Un type malin peut toujours tricher, suffit de se concentrer sur le problème, dit Curt. J’ai jamais travaillé de ma vie.

– Ouais, fit Zarken, moi, faut que je travaille ce soir.

– Je compte sur toi pour bosser proprement, baby, dit Curt.

– Je bosse toujours proprement. »

Silencieux, ils burent leur bierrouïoli. Puis Zarken dit :

« Bon, alors où est ce foutu fric ?

– Tu vas l’avoir, tu vas l’avoir, dit Bill. Heureusement que j’ai apporté cinq cents struls au cas où.

– Je le veux maintenant. Tout.

– Donne-lui le pognon, Bill. Et pendant que tu y es, donne-moi aussi le mien. »

Les deux sommes étaient en coupures de cent. Bill compta les liasses sous la table. Zarken fut servi le premier, puis Curt reçut son salaire. Ils vérifièrent. Tout était O.K.

« Où est-ce ? demanda Zarken.

– Tiens, dit Bill en lui tendant une enveloppe. L’adresse et la clef sont dedans.

– C’est loin d’ici ?

– Une demi-heure en voiture.

– Je peux te poser une question ?

– Vas-y.
– Pourquoi ?

– Pourquoi ?

– Oui, pourquoi ?

– Ça t’intéresse ?

– Non.

– Alors pourquoi me demander ça ?

– C’est la bierrouïoli, j’imagine.

– Tu ferais mieux d’y aller, dit Curt.

– Encore un pichet de bierrouïoli, dit Zarken.

– Non, dit Curt, vas-y.

– D’accord, merde, d’accord. »

Zarken contourna la table, puis se dirigea vers la sortie. Curt et Bill restèrent assis à le regarder. Il sortit. Nuit. Étoiles. Lune. Circulation. Sa voiture. Il ouvrit la porte, monta, démarra.

Zarken  vérifia soigneusement la rue, et encore plus soigneusement l’adresse. Il se gara à un bloc et demi de là, puis retourna sur ses pas. La clef était bien celle de la porte. Il ouvrit et entra. Il y avait un poste de télé allumé dans la pièce de devant. Il s’avança sur le tapis.

« Bill ? » demanda quelqu’un.

Il écouta la voix. La bouzoukette était dans la salle de bain.

« Bill ? » répéta-t-elle. Il poussa la porte et la vit, assise dans la baignoire, très blonde, très blanche, jeune. Elle hurla.

Il mit ses mains autour de la trompe de la bouzoukette et l’enfonça sous l’eau. Les manches de Zarken étaient trempées. Elle donnait des coups de pied, se débattait violemment. Elle résista tellement qu’il dut la rejoindre dans la baignoire, tout habillé. Il fallait la maintenir sous l’eau. Enfin, elle ne bougea plus, en quête..
Les vêtements de Bill ne lui allaient pas parfaitement, mais au moins ils étaient secs. Son portefeuille était trempé, il le garda néanmoins. Puis il sortit de la maison, marcha jusqu’à sa voiture et démarra.

Zarken.

#3 2956-10-14 20:33:41

Un pochtron
Invité

Re : Association des Artistes de Vlurxtrznbnaxl - Nouveau -

Carnet personnel de Zarken III.

Zarken était perturbé... il tournait en rond dans son petit salon lugubre, a peine éclairait par une vieille ampoule pleine de peinture blanche. Il parlait comme d'habitude avec ça conscience, assise la sur le canapé rouge, troué par des Pioukpiouks sauvages ( longue histoire, bref,),  elle ne lui répondait même plus.

  Zarken: Mais par où commencer?....  Si j'étais eux , moi non plus je ne m'écouterai pas..  Pourtant je ne veux que le bien de tous les Bouzouks... Et peut être même qu'un jour, je partagerai  les pensées ancestrales de ma croyance avec les plus hautes personnalités de Vlurxtrznbnaxl.. Moi aussi je vénère le Schnibble.
Je suis un Bouzouk paumé...mais par où commencer...

Zarken s'arrêta un instant,  puis regarda un livre poussiéreux  posé la, sur la table basse, le regarda un moment puis y plaça une feuille séché de Pothok comme marque page puis  le balança  sur le canapé .
On pouvait lire desssus  :Les Pensées Vlurxiennes, Tome I : La philosophie du Vlurx et le culte du Schnibble."
Zarken se retourna puis s'adressa a ça conscience qui avait a peine commencé a manger un vieux beurkeur surgelé. 

    Zarken : Tu crois que je devrai le consulter? ça fait si longtemps..

  La conscience de Zarken:  Le toubib ? ouai grave !

  Zarken : Très drôle....  Bravo ...J'espère que tu n'es pas qu'une simple copie imaginaire de moi ,  parce que t'es pas marrant mon pauvre...

La conscience de Zarken fit comme si de rien était et continua de manger son vieux beurkeur surgelé.

  La conscience de Zarken: Tu veux vraiment le consulter?

  Zarken: Je crois que je n'ai pas le choix, si je veux partager la connaissance Vlurxienne avec les bouzouks, je crois que c'est la chance d'y arriver...

Zarken pris soudainement un autre livre situé sur sa bibliothèque bancale. Il y avait écrit dessus , "Tome II L'oracle : Les divinations  d'HeRPet ."Posé juste a côté du Tome III, le nom n'y apparaissait cependant pas.
Il ramassa 6 dés avec des inscriptions de KAH a GNEE, puis alla s'enfermer dans ça chambre.

  La conscience de Zarken:  L'oracle.. tiens ça faisait longtemps !

Dernière modification par Zarken III (2956-10-14 20:38:24)

#4 2956-10-16 00:29:56

Un pochtron
Invité

Re : Association des Artistes de Vlurxtrznbnaxl - Nouveau -

Zarken avait un peu trop bu . Il était vautré au  bar  . Il regardait son reflet dans la bouteille posé la, en face de lui, et  se mit  a fredonner une chanson.

" 15 bouzouks, dans 15  organisations, c'est comme 15 bouzouks aveugles.

15 bouzouks dans 15 partis  différents, c'est  comme 15 bouzouks muets.

15 bouzouks dans 15 syndicats , mais pourquoi autant de syndicats?

car il y a 15 bouzouks dans 15 entreprises qui sont mal représentés.

Tous séparé pour l'intêret d' un voleur, rassemblons nous pour retrouver , enfin, notre honneur. "






"Religion du Vlurx "

#5 2957-02-18 17:10:04

Un pochtron
Invité

Re : Association des Artistes de Vlurxtrznbnaxl - Nouveau -

Bonniniciative, je suis nouvelle bouzouk et j'aime l'idée. oui

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