Se place devant les portes de la mairie et troque son travail pour celui de poète crieur de rue
Les cloches retentissent, la mairie ouvre ses portes
Venez petits et grands que vos rêves vous emporte
Votez, faites confiance aux artistes
Saltimbanque, pour cette ville loyaliste
Aviez-vous confiance en nos prédécesseurs ?
Mairesse et Maire des temps anciens ?
Alors votés avec cœurs
Pour la ville et son bien
Agite frénétiquement une cloche en criant
C'est le premier tour, venez nombreux, venez heureux !
LOBLONG BLOURBIUS
Aux ruines, je tiens ma cour; aux vivants, mon respect.
Déconnecté
Devant la taverne, un panneau est déposé avec ces quelques lignes écrits.
Ici c'est participatif. Vous voulez écrire à votre pioukpiouk d'amour, ou juste lire un pouème, envoyé moi un thème par missive à mon bureau et je l'aborderai.
Si vous souhaitez être remercier, ou non. Faire votre déclaration, dites le et donné le nom de votre/vos élu/e/s.
Kah; Zig; Sto partenaires, ici on ne juge pas, on écrit.
LOBLONG BLOURBIUS
Aux ruines, je tiens ma cour; aux vivants, mon respect.
Déconnecté
Blurb, assis dans le fond du bar, une griffe de Kornomouth à la main et un beurkeur sur la table.
Il sort de sa chaussette gauche une feuille odorante et froissée, la dépose et, tout en mâchant son beurkeur y dépose ces mots.
Te compter fleurette,
N'être pour toi qu'une fleur muette.
Sécher tes larmes, et sous ta trompe poser mes armes.
Te faire la cour,
Ne plus faire le sourd.
Et marché sur tes pas, dans tes bras, pour faire face au trépas.
Me laisserais-tu t'inviter ?
Passer un instant à tes côtés ?
Faire les cent pas
Finir sans toi
Dormir sans draps
Sans cesser d'avoir froid
Tu es mon vêtements le plus chaud
Au moutzouk sa douce peau
La chaleur dans l'eau
Pour le pauvre un château
Me laisserais-tu t'inviter ?
Passer un instant à tes côtés ?
Te parler d'amour,
Te réciter tour à tour
Chanter tes louanges dans le cœur des anges
Chasser le Plouk sauvage
Pêcher dans les marécages
De bonheur t'écrire dans les livres d'histoire, et de rire te raconter chaque soirs
Content, mais pas trop d'avoir écrit aujourd'hui, du regard il toisa les alentours de la pièce.
Au loin, sur un mur grouillait des insectes et des toiles. Il prit un ballait et tapa aussi fort qu'il pu.
Les vibration fit tomber la poussière et fuir les insectes, alors il dit
Ça sera parfait pour accrocher mes œuvres.
Aussitôt dit, il essuya ses mains sur sa toge, pris sa feuille odorante maintenant pleine de graisses et de poussières.
Il y passa un gros coup de langue, avec nostalgie des souvenirs de son premier travail dans cette ville, et gifla le mur avec sa feuille pleine de bave.
Elle ne risque pas de tomber, mais j'ai peur qu'elle ne soit trop propre pour ce lieu.
Avant de partir il ajouta sur le bas de la feuille.
Écrivait vos pouème sur ce mur, et si vous ne savait pas, envoyé moi vos thèmes en missive, je l'écrierai pour vous !
LOBLONG BLOURBIUS
Aux ruines, je tiens ma cour; aux vivants, mon respect.
Déconnecté
Zena relut les mots du mur,
un vieux Kloug à moitié mâchouillé dans une patte.
Puis, d’un souffle, elle chassa la poussière du coin,
sortit un bout de parchemin coincé dans son….,
et, à l’encre de Gluanz tiède, traça ces lignes tordues…
Pouème gribouillé entre deux hoquets :
Tu parles comme un vieux Boulgour,
qui refuse de tourner rance.
Tu verses dans l’Kloug les contours
d’un rêve qui glisse, mais qui danse.
Tu tends la patte, tu grattes le plancher,
tu mords la feuille sans la trouer.
T’as des mots sales mais polis,
qui sentent l’amour… et le moisi.
Moi j’réponds sans faire d’histoire,
j’te balance pas des Tartz à boire.
J’ai lu ta prose, j’l’ai bien sentie,
jusque sous l’……, là où ça plie.
Mais va pas croire que j’suis pressée,
à chaque Gluanz son temps d’caresser.
J’ai l’ventre plein d’marécages,
et le cœur scotché dans une cage.
Alors j’te dis pas “viens tout d’suite”,
ni “ramène tes pouèmes et ta frite”.
Mais j’ai gardé ton papier froissé…
Juste à côté de mon Bousin séché.
Elle relut son pouème, cligna d’un œil,
cracha une petite bulle de Gluanz sur le coin de la page
et l’accrocha juste au-dessus de l’autre,
avec une aiguille de Frelouk rouillée.
Bisouuuus
Déconnecté
Blurb, debout face au mur, senti une odeur de … et de Gluanz froid, il s’approcha du parchemin accroché à son mur et lu attentivement les quelques lignes tordues.
Un sourire lui tordit sa trompe, alors il reprit sa griffe.
Mes mots de vieux boulgour son une phase
Une case pour classer mes discours
Le moisi sur un dos que je rase
Le souvenir des vieux jours
Danser, rêver flou, mais rêver
Comme le zumain de l’époque d’antan
Retrouver mes jeunes années
Et la grotte où je zloté enfant
C’était un endroit magnifique
Comme le fond d’une rétine bouzoukette
Comme les pierres du ciel magique
Ou le goût d’un sachet de Kahuètes
La grotte à doudous
C’est d’elle dont je vais vous parler
Moutzouks à poils mou
Pour mes chagrins à calmer
Enfant délaissé comme un Lobrik sécher
Mon domaine ?, la forêt
Nulle ne pouvait me trouver
Ni sauvageons, ni plouks apeurés
Mon refuge Milady vous plairait
Pierres moussus pour toile dessiné
Mes doudous près de moi allongés
M’ont longtemps éduqué
Ce petit texte, écrit dans l'espoir d'esquisser un sourire, fut coller sur le mur.
Et comme pour fêter l'inspiration, Blurb crie à travers la pièce.
BUVEZ MES BOUZOUK, CETTE TOURNÉE EST POUR MOI
LOBLONG BLOURBIUS
Aux ruines, je tiens ma cour; aux vivants, mon respect.
Déconnecté
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