Si vous pensez que c'est un article léger, détrompez-vous. Je vais vous parler ici d'un problème qui touche toute la population. Un problème de fond et de forme suivant les cas. Mais de quoi s'agit-il ?

Comprenez-vous que vous ne comprenez probablement pas votre propre voisin, mari, femme, ennemi ? Comprenez-vous que vous ne comprenez pas ce que je dis ? Probablement pas. Et c'est là que se situe le problème. Il m'est apparu en parlant avec la non-peu séduisante zoukette Pincemi que elle était, peut-être, incomprise de tous. Les zouks la prennent pour une zoukette facile, une zoukette "couche-toi là". Mais qu'est ce que cette phrase veut réellement dire ? Qu'est ce que coucher ?

Coucher pour dormir

Par coucher, on peut très bien juste sous-entendre le fait de s'allonger. Peu importe où on s'allonge. Que ce soit sur un lit douillet, sur le sol froid, près d'un Schnibble ou le gros bidon d'un Struleone repu. Cela définit une action simple et même nécessaire pour la survie de chacun. Ainsi, nous serions tous des zouks "couche-toi là" et nous le ferions, avec plaisir ou non, car c'est nécessaire. Certain·e·s se coucheraient plus ou moins vite, certain·e·s sont plus ou moins performants dans leur endurance physique ce qui se justifie dans la fatigue ressentie. Mais nous finirons tous par nous coucher.

Cette définition ne peut donc pas s'appliquer juste à Pincemi. Elle n'est donc pas l'origine de ses sobriquets gradant et dégradants son dégradé dégradant qui nous entraîne dans une décadence dégradante.

Coucher, une façon ingrate de désigner l'incontinence

Même si cette définition ne s'applique qu'à une minorité de la population - enfin une minorité officielle en tout cas car cela pourrait être une majorité silencieuse et honteuse - elle ne doit pas être ignorée. Ne dit-on pas qu'un·e zouk·ette portant une couche est un·e zouk·ette couché·e ? Si telle devait être la définition, je ne pense pas qu'elle corresponde à Pincemi. Elle n'est pas du genre à avoir un style à se coucher n'importe comment, bien que visiblement, elle innove dans cet art. Et de toute façon on la voit plus souvent sans rien que couchée d'une telle façon.

Coucher aux cartes

Il vous est probablement déjà arrivé de jouer aux cartes. Sinon...Bah cherchez des amis, buvez une bierro ou deux et vous verrez que n'importe quel jeu peut devenir amusant. Au cours de ces folles parties amusantes de cartes en l'air, il y a forcément un moment où votre main ne sera pas assez bonne. Un moment de faiblesse où vous devrez vous coucher et étaler votre jeu sur la table. Un moment où...vous devrez perdre !
Difficile de penser que Pincemi soit une perdante. Elle étale bien des choses mais certainement pas son jeu. Et elle ne perd jamais. Au mieux elle rebondit ou..fait rebondir.

Coucher à la Pincemi

Du fait qu'aucune de ces explications ne puissent s'appliquer à elle, elle a réussi a créer sa propre définition de "coucher". Une définition qu'elle est la seule à connaître et ceux avec qui elle partage ce secret deviennent immédiatement muet sur cette définition. Ils ne l'expliquent aucunement, en aucun mot. Se contentant de mécontenter cette jolie zoukette.

Vous l'aurez compris, ici nous ne parlons pas que de Pincemi, même si elle aimerait bien. Nous la prenons en exemple, ça elle adore, pour montrer un problème de société. Un problème d'imprécision d'expression. Un problème de cachotteries et de complots universels. Quand on vous demande quelque chose, vous demande t-on cette chose ? Ou bien cette chose ? Ce sont bien deux choses distinctes même si elles se ressemblent dans les termes, elles sont diamétralement différentes dans la signification.

Dans cet article, ai-je exprimé ce que vous avez lu ? Ai-je utilisé chaque mot à sa juste place ou existe-il une signification cachée, plus profonde, plus sombre ? C'est là tout le mystère de "coucher". C'est là tout le mystère de Pincemi .

   =>   2 commentaires

Alors que l'issue de ces élections approche, l'heure du bilan a sonné. Si potter a déjà fait son mi-bilan, le mien ne fera pas dans la demi-mesure, ne sera pas en demi-teinte, parce que je ne fais jamais les choses à moitié.
Je te vois déjà trembler devant ta tasse de café en te demandant quelles horreurs je vais bien pouvoir écrire sur toi. Et bien cher potter, prends un raki et détends-toi, ça va bien se passer.

Parce que je ne suis jamais là où on m'attend, je ne vais pas m'engouffrer dans la voie royale que je me suis tracée en allant titiller le maire à chacune de ses prises de parole et, pour une fois, je vais essayer de faire preuve de bonne foi. Parce que même si je n'approuve pas l'intégralité de ses actions, je dois bien l'avouer, potter a fait un assez bon mandat.

Un mandat collaboratif

Ce jeune bouzouk inexpérimenté a pour lui sa modestie. Conscient de manquer de connaissances et de compétences, potter a choisi de s'entourer de bouzouk·ettes aguerri·es pour mener à bien le programme qu'il avait présenté. Si l'on peut douter du bien fondé de certaines nominations, dans l'ensemble, le conseil municipal était composé d'un panel de personnalités et d'idéologies suffisamment varié pour être honnête.

Une honnête naïveté

Et honnête, le jeune potter l'est. S'il a commis des erreurs, il a toujours eu le courage de les admettre, de les affronter et de les réparer. Il a même eu l'élégance d'écouter les conseils que j'ai formulés sur des airs de reproches acerbes et, cerise sur le clafoutis, de les mettre en oeuvre, menant ainsi une politique de dons aux plus démunis digne du MLB. Là où d'autres n'écoutent pas les conseils bienveillants et avisés de leurs coupain·es, potter reconnaît ses erreurs devant ses détracteurs et en tire des leçons pour progresser et être un maire meilleur. Si c'est l'intention qui compte, alors il a déjà tout gagné.

Quelques boulettes pas très nettes
Te détends pas trop, mon cher potter, c'est ici qu'on parle de tes erreurs. La kahière, sans doute la pire, fut de choisir Kpone comme conseiller.[...] Se faire manipuler par les corrompus, ça mérite kah mauvais point.
Je pourrais aussi parler du don et de l'allocation création entreprise particulièrement élevée que notre cher potter m'a accordée mais ça n'intéresse personne donc je passe directement à la suite.

Je ne m'attarderai pas sur le fait que potter ait profité de sa position pour glisser zig voix en sa faveur dans l'urne[...] ni sur le salaire de 700 struls qui a servi à renflouer les caisses de son entreprise.[...]
Non content de n'accorder aucune aide aux chômeurs, Môssieur le Maire a refusé de subventionner un syndicat.[...]
Une personne renseignée et avisée dirait qu'il a pu lui sembler inapproprié de soutenir la création d'un collectif qui a pour but à long terme de se vendre au candidat le plus offrant et de devenir non pas un contre pouvoir ouvrier mais bel et bien une prostituzouk (coucou Armitage) électorale. Les mauvaises langues - et les bonnes - diront que je sais de quoi je cause (et iels auront raison).

Un arrière-goût consortiste
En gros, potter, se sachant incapable de faire un mandat potable tout seul, a choisi de miser sur le collectif et de prendre le meilleur de chaque courant politique. Une méthode opportuniste qui n'est pas sans rappeler le Consortium, un regroupement de loosers qui se trouvaient plus forts ensembles que tous seuls.

Entre dons aux corrompus et dons aux démunis, potter ne sait plus quel vent suivre et dans quelle direction regarder. Pour savoir quel chemin il empruntera demain, il suffit de lui montrer et potter, en bouzouk aimable et bienveillant trop soucieux de vouloir bien faire, le suivra.

Si certain éléments de mon portrait peuvent nous donner envie de l'appeler Girouette, ces derniers jours, la position et le discours du maire s'affermissent et il sort enfin ses bluxtres pour justifier ses choix et rembarrer aimablement mais sèchement ses détracteurs. Pour peu qu'il apprenne à mieux s'entourer et qu'il réfléchisse aux idées qui lui sont proposées au lieu de les appliquer bêtem... naïvement, potter fera un très bon maire, à l'écoute, aimable et généreux. Et s'il devait rester un nigaud qu'on peut aisément manipuler, il fera toujours mieux l'affaire que le vieux gâteux (pas toi StaGaGa), que je ne me donnerai même pas le peine de citer. D'ailleurs, est-ce la peur ou la sénilité qui empêche ce croûton d'accepter un duel verbal contre son rival ? Schnibble seul le sait...

*[...] : passages coupés. L'article sera disponible en intégralité sur vos tobozons

   =>   17 commentaires

À la fois mlbiste et patronne du BiouBiouk Baradaillz, je ne pouvais manquer de m'intéresser à Armitage et à son jouet (non, ce n'est pas ce que vous croyez), à savoir le STB, le Syndicat des Travailleurs du Spaggiouili (cherchez pas, y a pas de faute de frappe).

Fondé le 18 avril 2961, ce syndicat regroupe des citoyen·nes de tous horizons. Les mlbistes côtoient les sympathisants Struleone et tout ce joli monde est réuni autour d'un objectif commun : former une coalition assez puissante pour s'opposer au patronat. En seulement quelques jours, l'ambitieux Armitage a réuni à ses côtés pas moins de 44% des employés du Ristorante, la 3è plus grosse entreprise de la ville et tout ce qu'il nous reste de notre cher Jeoff, et se positionne déjà comme le zigième plus grand syndicat de Vlurxtrznbnaxl.

Une prouesse qui mérite d'être soulignée, d'autant plus que ce jeune et prometteur bouzouk n'a pu compter que sur lui-même et la bonne volonté de ses collègues pour ériger ce syndicat. En effet, potter, notre maire - si prompt à financer plein pot la création d'entreprises sur notre belle et pourpre colline (et je sais de quoi je cause) - a refusé l'octroi d'une subvention à ce groupement de travailleurs menacés d'oppression et de précarité.

Cette subvention avait pour objectif de permettre aux syndiqués de constituer un stock de ressources afin de pouvoir développer la structure et faire face à une éventuelle pénurie - ce qui ne manquera pas d'arriver quand notre bon vieux Peaudzouk se sera hissé sur le trône à la seule force du bourrage d'urne, distancé qu'il était par choupette, une jeune idéaliste du MLB, et potter, le maire sortant et ami des patron·nes.

Peu timporte, Armitage est combatif et il ne s'avoue pas vaincu pour autant, affirmant que ce refus, bien qu'inexpliqué, ne remet en rien en cause les actions prévues. La constitution de la caisse de solidarité a d'ailleurs d'ores et déjà débuté et c'est d'une manière fort peu conventionnelle mais très habile que le syndicat compte parvenir à ses fins, misant sur la force du nombre de ses membres et le poids que celui-ci pourrait représenter en période électorale. Un échange de bons procédés qui permettrait au STB de garnir son freegidehr à peu de frais.

Grâce à cette ingénieuse combine, le syndicat fait des économies substantielles et l'argent des cotisations se voit épargner afin de financer les éventuelles prochaines actions. Que peuvent bien faire une bande d'employés pendant un réunion syndicale, à part picoler des bierros en se plaignant du patron, me direz-vous ? Et bien j'ai enquêté et figurez-vous qu'un syndicat bien géré et bien financé peut organiser une grève, causant ainsi une baisse conséquente de la productivité de l'entreprise et des salaires (bah oui, le patron va pas se serrer la ceinture, il a déjà le bide qui dépasse). Il peut aussi, pour peu qu'il le veuille vraiment, empêcher la baisse (ou la hausse) des salaires, voire se coordonner avec les autres syndicats pour organiser une grève générale dans toutes les entreprises. Terrifiant.

Pourvu qu'Armitage n'ait pas l'idée de créer une franchise et d'étendre son syndicat à toutes les entreprises de la colline, me direz-vous ? Et bien je vous trouve terriblement bavards et si vous vouliez bien cesser de m'interrompre toutes les zig phrases, je pourrais vous révéler que [SCOOP] c'est son objectif à plus ou moins long terme [/SCOOP]. De là à imaginer qu'il cherche à faire copuler ses syndicats avec les partis politiques, il n'y a que lui qui peut le confirmer...

   =>   34 commentaires