En voyant le teint vert de Didou122, je me suis abstenu de tout commentaire imbibé de dégoût ou de surprise. Je l'ai approché gentiment pour lui faire la bise. Elle m'a demandé à manger mais je n'avais rien à lui donner. Ou du moins, en lui répondant cela, je ne pensais pas devenir son petit-déjeuner. Buffet garni ! Didou122 se sustenta de ma peau fripée par le temps et ma lutte contre le MLBisme. Nul doute qu'elle s'est régalée !

Partout, des Bouzouks verts. Des LimZouzines en feu. Des casquettes mises sur le côté ! L'apocalypse selon Fuyuzora.

Je me suis donc rapproché d'un Bouzouk au teint citronné afin de lui parler à voix basse.

- T'as été mordu ?
- P'tet ben qu'oui... P'tet ben qu'non !
- C'est pas une réponse ça.
- Bah... Une léchouille... C'est une morsouille ?
- Tu as été léché avec les dents ou avec la languouille ?
- C't'à dire que j'ai senti des dents mais c'était mouillé.
- Okay.
- Sois tranquille... J'n'ai pas envie d'te bouffer.

A peine rassuré, je me suis éloigné de ce Bouzouk plus que suspect lorsque je me suis retrouvé face à face avec Kaicho. Ce scélérat avait un beau teint orangé. Heureusement, j'ai réussis à le plaquer au sol avant qu'il ne se ziclike dans son repère de fous dangereux amoureux du scientifouillage.
Comment se faisait-il que le scientifouille qui promettait la guérison à toute la ville n'était pas vraiment malade ?

- Ne me mords pas !
- Pourquoi tu n'es plus aussi vert qu'à la TV ?

En disant cela, je désignais le grand écran qui rediffusait son passage au JT dans lequel, il était aussi vert qu'un item 99.

- Du maquillage !?
- Euh...

Et avant que je ne m'en rende compte, le vil scientifouille dont j'avais découvert la supercherie avait sorti une aiguille pour me planter. Ce n'est que six heures plus tard que je me suis réveillé dans une ville anarchique, en proie à la destruction.

Pensant trouver de l'aide à la Mairie, j'aperçus boubouch qui prenait place dans le fauteuil de Maire grâce à un énième coup d'état improvisé et magistralement permis par les hautes autorités qui étaient de plus en plus enclines à laisser le souk s'installer pourvu qu'elles pouvaient toujours se goinfrer de kahuètes et consommer des pikouz. De véritable toxicos à l'image de mon rédacteur en chef Tweedy dont les pages sont plus remplies de pikouz que d'encre ! Bref, nous nous éloignons du sujet !

Revenons à nos pioupiouks. J'ai vu boubouch prendre place dans le fauteuil de Maire et signer des dons à des dizaines de privilégiés. J'ai voulu lui flanquer une taloche mais l'énergumène était trop bien protégé.

En sortant de la Mairie, j'ai vu des larbins struleones charger des camions entiers avec les struls de la Mairie. Cette désertion de la part de cette meute de couards aux cheveux huilés ne m'a pas impressionné.

Comme beaucoup, ce soir-là, j'ai erré. La panique qui faillit consumer la ville a manqué de me consumer avec elle.

Depuis, j'observe et j'attends. Mais nul doute que cette affaire cache une conspiration.

Une conspiration scientifouille !

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Le DCBA a lancé une grande campagne afin de récolter l’argent nécessaire à l’agrandissement et à la rénovation de ses locaux. Asy a investi la ruelle dans le but de collecter des fonds, nous débarrassant ainsi, au moins momentanément, de la présence pestilentielle des clodos alcolos (de kah pierre, zig coups ou, comme on dit chez nous “Pierre qui roule vaut mieux que zig tu l’auras”). Je trouve tellement plus plaisant de donner mon argent pour aider à améliorer le patrimoine de notre belle Vlurxtrznbnaxl et à favoriser commerce et culture, plutôt que pour voir un de ces empaffés de MLBiste s’empresser de filer au luxezouk se payer kah bierro, zig si elles sont en promo. L’argent récolté servira à payer le salaire de l’équipe chargée des travaux.

En plus d’être, on n’en doute pas, grassement rémunérés, les ouvriers sont bichonnés puisque le maire, boubouch, a fait bloquer l’accès au luxezouk afin de leur réserver le stock et ainsi préserver leur bien-être et leur ardeur au travail. Espérons tout de même qu’ils n’abusent pas des bierros et qu’ils me laissent un peu de champo !

Si le financement occulte de ces travaux vous chagrine, ce n’est pourtant pas le mystère le plus troublant autour de cette rénovation. Et oui, que direz-vous alors quand vous apprendrez que l’équipe de nuit a fait une étrange découverte. Lorsque cette rumeur est parvenue à mes charmantes z’oreilles, je me suis rendue sur place, mini-robe fendue municipalement financée, sourire à kah gneegneegnee gneegneegnee struls et cheveux zovan. J’ai usé de tous mes charmes et de toutes mes ruses. J’ai tenté de les séduire, de les menacer, de les acheter… je leur ai promis l’argent, la gloire, de leur éviter une quête prématurée… Mais tout ce que j’ai appris, c’est qu’ils avaient déterré des ruines qui semblent mener à une énigme plus grande encore que celle de la reproduction des bouzouks.

Et si je n’ai toujours pas percé ce secret-là, je compte bien me rattraper avec ces mystérieuses ruines et, d’indice en indice, torturer mon neurone blond rafistolé et résoudre l’énigme qu’elles semblent vouloir poser.

Pour ça, j’ai tout prévu : cette nuit, je ressors ma tenue furtive (voir l'article 157 des archives de la Gazette), je retourne là-bas et j’éclaircis le mystère jusqu’à le rendre encore plus clair que ma blonde et éclatante chevelure. Et si des neurones plus performants que le mien veulent m’épauler dans mes z’investigations, ils seront plus que bienvenus !

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Selon le Vlurxtrznbnaxl Survey réalisé par Kaicho, Crole est la Personnalité Préférée des Bouzouks, suivie de près par ouah. Votre journaliste préféré est allé à sa rencontre :

ouah : Je n'aurai que quelques questions, il faut dire que vous n'êtes pas non plus des plus intéressantes.

Crole : Dont j'attends la première...

ouah : Cette formule ne veut absolument rien dire...

Crole est gênée, elle force quelques ricanements et ne cesse de me proposer du café. M'idolâtre-t-elle ?

ouah : Qu'est ce que ça fait d'être la Personnalité Préférée des bouzouks ?

Crole : C'est à la fois agréable et gênant, savoir qu'on vous aime, qu'on vous apprécie et se demander ce qu'on a fait de particulier pour le mériter...

Mais nous savons très bien qu'elle a tout fait pour détrôner son prédécesseur... Ce n'est pas le sujet, revenons aux questions :

ouah : Vous attendiez vous à cette victoire ? Aviez vous planifié une stratégie pour devenir populaire en espérant voler ce titre à son somptueux prédécesseur ?

En entendant cette question, crole renverse du café sur ses notes...

Crole : Non, je ne m'y attendais pas, il y a tellement de bouzouks adorables et gentils (dont mon prédécésseur fait partie, nous sommes sûrement d'accord sur ce sujet...) et certainement plus populaires que je ne le suis...

La trouvant quelque peu égoïste, j'ai préféré vous priver de la fin de cet interminable monologue sur sa personne.

ouah : Ce n'est pas de moi dont il est question dans cet article... Troisième question : Pensez vous que la personne arrivée deuxième, precédemment première, soit contrariée ? Que lui diriez vous ? Que pensez vous de lui ?

Crole : Il aurait bien tort d'être contrarié, il reste la zigième personnalité préférée des habitants de la colline pourpre, c'est plutôt pas mal, non ? Ce que je pense de lui, pour finir, mon très cher ouah, c'est que c'est un formidable journaliste, un excellent cuisinier et mon présentateur TV préféré...

ouah : Merci, mais ce n'est pas de lui, je le répète, dont il est question dans cet article. Cessez d'écartez le sujet...

Crole : Veuillez m'excuser.

ouah : Êtes vous au courant de la rumeur selon laquelle Kaicho a parfois des manières frauduleuses de faire ses sondages ? Avez vous triché ? Combien l'avez vous payé pour le corrompre ?

Crole est restée silencieuse un moment, puis m'a murmuré quelque chose que je ne pourrai vous répéter. Passons à la cinquième et dernière question :

ouah : Vous sentez vous coupable de cette immonde tricherie ?

Crole : Je n'ai absolument rien à me reprocher !

Des paroles qui en disent long sur les sombres actions de notre unimusclijambiste.

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